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Editorial 2023

    Ce sixième numéro de la revue A la Page reflète les préoccupations de notre époque mouvementée qui voit avec inquiétude les menaces qui fragilisent la liberté collective et individuelle, et les effroyables événements en Ukraine. Ce souffle glacial qui marque notre temps se retrouve dans plusieurs articles qui développent le thème récurrent de la guerre et abordent la question fondamentale du libre arbitre.

    Ce numéro réussit néanmoins à transmettre réconfort et apaisement en éveillant l’intérêt pour un musée, des paysages abstraits, ou l’histoire d’une synagogue où la tradition fait une place à l’innovation. Par ailleurs, la nouvelle publiée cette année plonge les lecteurs dans les relations complexes et parfois douloureuses entre mondes ultra-orthodoxe et laïc, où un dénominateur commun semble pénible à trouver. Autant de questions et de sources de réflexions qui nous ramènent en ces temps où, en Israël, il est difficile de ne pas s’interroger sur le futur, tout en gardant espoir.

 

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      Je remercie vivement les participants d’avoir contribué avec leur talent et
leur créativité à la réalisation de cette revue : ma famille dont l’enthousiasme
inconditionnel me soutient à tout moment. Mon cher ami et coéquipier, Emmanuel Rixhon, pour sa lecture, son analyse, sa perspicacité et ses avis judicieux. Fabienne Bergmann dont les traductions précises, nuancées et professionnelles mais aussi la constance de sa présence m’apportent réconfort. Merci aussi à Aviva Scher-Maayani pour ses nombreuses relectures, à la chasse des coquilles et autres imperfections, à Carmen Oszi pour ses précieux conseils, à Julien Pellet pour son aide de dernière minute, à Amir pour sa créativité, son originalité et sa bonne humeur à chercher comment surprendre par une nouvelle idée graphique pour la couverture et enfin à Jérémie Argaman dont la mise en pages est toujours effectuée avec autant de patience et de gentillesse.


Liliane Limonchik
Printemps 2023

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Editorial 2022

              Le cinquième numéro de la revue A la Page continue à refléter la vie culturelle en Israël et dans la diaspora en traitant de thématiques contemporaines ou traditionnelles, afin d’appréhender la richesse et la diversité locales. Ce numéro a été réalisé dans un contexte mondial angoissant, à la fois dominé par la pandémie et par l’émergence d’un terrible conflit affectant une région, où vécurent de grandes communautés ashkénazes.
              Dans ce contexte, la question de l’exil émerge dans plusieurs articles. Le premier texte évoque des personnalités remarquables – Sholem Aleikhem,  Haïm-Nahman Bialik  et Joseph Roth – originaires d’une contrée se trouvant actuellement en Ukraine et qui prirent le chemin de l’exil. L’élection de Paris par Roth rappelle que la Ville Lumière a incarné l’espoir de l’égalité des droits pour les juifs. Le choix de New York, “où les rues sont pavées d’or”, traduit des préoccupations probablement plus matérielles de la part de Sholem Aleikhem. Quant à la Palestine sous domination ottomane ou britannique, elle s’impose finalement à Bialik qui, bercé par un idéal sioniste et à la perpétuelle recherche d’une identité, s’y installe après maintes hésitations. 
              D’autres écrivains célèbres sont également présents : Shaï Agnon, Prix Nobel de littérature, dont le nouveau foyer à Jérusalem ne lui fit pas oublier son enfance en Galicie ; Issac Asimov, l’excellent et prolifique auteur de science-fiction, né en Russie et émigré aux Etats-Unis dans sa prime enfance, s’intègre avec succès sans jamais renier ses origines. 
              Des articles évoquent la vie et l'œuvre de poètes : Rachel, née au bord de la Volga, décide à son arrivée en Palestine d’exprimer la douleur de l’exil et les épreuves de la vie en hébreu, sa nouvelle langue, alors qu’Avrom Sutzkever, originaire de Biélorussie, choisit de continuer à écrire en yiddish dès son installation à Tel-Aviv.
              Et comment ne pas mentionner la présence dans ces pages de Michel Kichka, né en Belgique, qui dessine avec humour, amour et talent sa Jérusalem.
              Tous ces écrivains expriment la recherche d’une identité souvent affectée par les bouleversements de la vie. Ils rappellent que si le sentiment de l’exil – multiple et fréquent en Israël – constitue une source d’enrichissement, il est également à l’origine de profondes blessures.
              Enfin, si la nécessité de Mémoire devant les horreurs de la Shoah est présente, d’autres textes rappellent l’espoir né de la volonté de visionnaires comme David Ben Gourion, ou de philanthropes qui ont favorisé une production viticole de qualité en Israël. Quant à Haïfa, notre méconnue cité portuaire, elle est mise à l’honneur dans ce numéro qui fait aussi découvrir une petite ville suisse, où la communauté juive joua un rôle déterminant dans l’horlogerie. La grande synagogue de Buenos Aires est décrite dans une étude qui apporte avec érudition une lumière originale sur l’usage du tétragramme dans cet édifice. Des photographies de paysages israéliens nous charment, et nous nous réjouissons de découvrir une virtuose de la guitare classique.

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              Je remercie vivement tous les participants qui ont contribué avec talent et générosité à la réalisation de la revue. Ma famille – Amemi, Ben, Dan et Shai – se réjouit et soutient la réalisation de ce qui est important pour moi. Emmanuel Rixhon a toute ma reconnaissance, notre amitié de longue date m’est tout aussi chère que ses avis et ses jugements pertinents. Nos échanges éclaircissent des doutes et apportent réconfort lors de moments de découragement. Sans lui, la revue ne verrait pas les rayons des librairies. Carmen Oszi offre une aide précieuse en répondant amicalement à des questions parfois épineuses liées à l’édition. Fabienne Bergmann traduit les textes de l’hébreu avec une grande sensibilité. J’admire Julien Pellet qui ne tolère ni virgule ni accent oubliés. La mise en page est effectuée avec une patience et une gentillesse inébranlables par Jérémie Argaman. Avec sa lumineuse créativité et son talent Amir Dwek réussit avec succès l’illustration de la couverture. Je remercie de tout cœur chacun d’eux.

Liliane Limonchik
Printemps 2022

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Editorial 2021

              La nouvelle et quatrième revue A la Page maintient comme objectif d’offrir un aperçu de la vie culturelle israélienne et aborde des thèmes en rapport avec le pays. Elle fut réalisée au rythme des confinements avec l’ambition de réunir des textes qui constituent des sources de lumière dans une période particulièrement pénible.
              Comment surmonter les obstacles liés aux restrictions alors que les réunions sont virtuelles ? Comment faire face à la fatigue et aux moments de découragement liés à cette nouvelle manière de vivre ? Comment parler de théâtre et d’expositions quand les salles de spectacles et les musées sont inaccessibles ? Est-il approprié de parler d’art culinaire si les restaurants sont fermés et essaient de subsister en organisant des envois à domicile ?
              Eu égard à cette situation difficile, nous constatons avec admiration la force de chacun des intervenants dans la revue. Ils se sont adaptés à une nouvelle réalité limitant la liberté de mouvements. Nous faisons connaissance dans ce numéro avec « Le théâtre à domicile » grâce à une création originale, une mise en scène qui l’est tout autant, un décor improvisé, des costumes et des acteurs qui joignent leur talent sur scène à celui devant ou derrière la caméra. L’ingéniosité des cuisiniers nous étonne, ils sortent des oubliettes de vieilles recettes ou en inventent de nouvelles pour le plus grand plaisir d’heureux élus vivant sous un même toit. D’autres articles nous invitent à découvrir ou à relire de grands auteurs et leur œuvre : Bernard Malamud et Ludmila Oulitskaïa. Le quelque peu mystérieux Dictionnaire khazar, qui jongle entre les trois religions monothéistes, est surprenant. L’art de la traduction est évoqué afin de passer d’une culture à l’autre. Le « politiquement correcte » fait l’objet d’un article poignant par son engagement. La liberté d’expression d’un des premiers caricaturistes du XIXe siècle en Argentine rappelle au lecteur combien cet art semble de plus en plus menacé.

                                                             *

              Toute ma reconnaissance va aux participants qui ont généreusement offert leur temps et leur créativité. Merci de tout cœur à ma famille : Amemi, conjoint de toute une vie et premier lecteur, pour son soutien et ses avis éclairés ; nos grands enfants, pour leur confiance et leur enthousiasme : Ben met patiemment le site à jour ; Dan est toujours disponible pour donner son avis judicieux grâce à son écoute et sa sensibilité artistique ; Shai avec son bon sens et son efficacité n’épargne pas sa peine afin d’aider chaque fois que cela est nécessaire. Je remercie tout particulièrement mon ami Emmanuel Rixhon. Notre dialogue présente les qualités de notre précieuse amitié. Grâce à sa lecture minutieuse, ses remarques constructives, Emmanuel m’entoure de son indéfectible soutien afin de dépasser les obstacles et de construire ensemble la revue. Nos échanges permettent d’aboutir au moment toujours aussi émouvant de l’impression. Mes vifs remerciements à Carmen Oszi qui lit les textes avec attention et offre son avis et son appui dans le travail éditorial dont elle a une grande expérience. Une fois de plus, Julien Pellet m’impressionne par ses qualités de fin limier. Lors de la lecture d’un texte, il découvre jusqu’aux plus petits détails, un point ou une virgule, à modifier. Je l’en remercie. Enfin toute ma gratitude à Amir Dwek qui a élaboré avec talent la couverture. Sa sensibilité lui permet de traduire par le biais de son dessin cette lumière dont nous avons tous besoin.

Liliane Limonchik

Printemps 2021

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Editorial 2019

       Dans le second numéro de la revue A la Page, nous souhaitons témoigner de la diversité et de la richesse culturelles en Israël. C’est pour- quoi nous nous sommes attachés à multiplier les points de vue.

     Ce désir d’aller dans toutes les directions a déterminé le thème de « La Rose des vents » qui signale des courants pouvant parfois paraître contradictoires. Toutefois, ces multiples courants sont inséparables, complémentaires et issus d’une immigration provenant des quatre coins du monde qui reflète une grande variété culturelle incitant à une ouverture sur la différence. Cette richesse caractérise la créativité israélienne qui abonde en réalisations artistiques dans tous les domaines : littérature, musique, théâtre, cinéma, arts plastiques, architecture, gastronomie,… 

   La multiplicité des origines est entre autres traduite par un thème fondamental et récurrent qui consiste en une interrogation sur l’identité, une recherche sur le « qui suis-je, comment percevoir le monde qui m’entoure et quelle est ma place dans celui-ci ».

     Amos Oz raconte la génération de ses parents immigrants, son vécu de sabra, ses séjours en ville ou au kibboutz, ses vues sur l’avenir du pays. La littérature arabe a, entre autres, été influencée par la littérature française, ce qui ne l’a pas empêchée de trouver sa propre voix. Des bandes dessinées autobiographiques rédigées par une Iranienne réfugiée à Paris, ou un Amé- ricain et un Israélien hantés par la mémoire de la Shoah, constituent autant de passeports intérieurs. Une photographe dévoile au travers de l’œil de son appareil sa  conception  humaniste du monde. Dans le Poème symphonique n°7, nous écoutons les fantômes qui accompagnent le compositeur et lui permettront de poursuivre un chemin libérateur vers l’individualité. Dans la rubrique gastronomique, le chef invite à déguster un mélange de passé et de présent mis à la sauce de sa conception personnelle qui n’oublie jamais les produits du terroir.

       Ces artistes nous offrent une recherche précieuse, courageuse et lucide de leur identité, de leur passé, de leurs racines. Leur approche est passionnante. Leurs créations suscitent la curiosité, invitent à la réflexion et ouvrent une nouvelle fenêtre sur un monde distinct et sur leurs rêves.

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     Ce fut pour moi un plaisir, toujours renouvelé, de constater avec quelle générosité les participants m’ont offert de leur temps et de leur talent pour la réalisation de la revue. Je leur en suis profondément reconnaissante et les remercie vivement.

    Je remercie tout particulièrement mon mari, Amemi, mon premier  lecteur,  toujours à l’écoute et présent à mes côtés, soucieux de protéger, préserver et encourager ce qui me tient à cœur, mes grands enfants, Ben Dan et Shaï, pour leur confiance, leur enthousiasme et leur disponibilité à se porter volontaires pour résoudre les problèmes de mon ordinateur. Emmanuel Rixhon, l’ami, que je remercie de tout cœur pour ses avis judicieux, sa générosité, sa patience lorsque je lui envoie un SOS sous forme de SMS, sa présence pour m’accompagner avec tant de sérieux et de gentillesse dans ce projet et sa réalisation. Je remercie Carmen Oszi, pour ses échanges constructifs et chaleureux, sa précieuse vigilance et son enseignement en typologie. Je remercie Elizabeth Ducreux, mon amie à Paris, qui n’hésite pas à me soutenir et à m’aider à faire la part des choses lorsqu’un doute surgit ou qu’une trop grande émotion me submerge et brouille mon jugement.

Liliane Limonchik

Printemps 2019

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Editorial 2018

   Avec ce premier numéro, la revue A la Page fête sa naissance et choisit pour thème les 70 ans de l’Etat d’Israël, ce qui explique son lancement au mois d’avril 2018. Son ambition est de témoigner de la richesse de la vie artistique en Israël, de la créativité de ses habitants ou des artistes qui entretiennent un lien avec le pays, qu’ils y soient résidents ou non, que les œuvres produites soient contemporaines ou relèvent du passé.

    Le lecteur curieux y découvrira des textes originaux d’auteurs actuellement célébrés, des articles de réflexion et d’analyse concernant la littérature, des entrevues avec des personnalités attachantes, mais également plusieurs comptes rendus de livres parus il y a peu ou d’expositions qui ont récemment fait vibrer le cœur du public israélien de Tel-Aviv ou de Jérusalem. 

   En l’honneur de la fondation de l’Etat d’Israël il y a 70 ans, un article percutant et original apporte une vision neuve sur l’un des premiers intellectuels à avoir envisagé la création d’un Etat juif − Theodore Herzl  –  en traitant de sa dernière pièce de théâtre et en soulignant la répercussion de cette œuvre non seulement sur son écriture, mais aussi sur sa conception d’un futur Etat juif. Le contexte psychologique, social et politique de l’époque est magnifiquement brossé et permet de découvrir un texte et un homme passionnants.

   Cette revue en français se propose aussi de célébrer le mélange culturel israélien qui résulte des apports d’une immigration venant de partout et qui a donné ce bouillonnement si représentatif du quotidien en Israël. L’usage de la langue française pratiquée par des locuteurs aux origines si diverses nous permet de renforcer encore cette sensation d’ouverture sur le monde, sur d’autres cultures, sur des sensibilités différentes.

   Comme ligne conductrice, A la Page choisit de partir à la recherche de l’identité personnelle au travers d’une expression artistique multiple qui s’illustre dans des domaines d’une grande variété : littérature, théâtre, cinéma, musique, arts plastiques, etc. Le critère de sélection des articles, des œuvres ou des manifestations culturelles abordées relève uniquement de l’enthousiasme ou de l’intérêt qu’ils suscitent. Nous refusons d’établir une distinction entre des œuvres, qu’elles soient locales ou produites à l’étranger, que les artistes soient jeunes et débutants – et n’hésitent pas à lier leur talent graphique à une connaissance de l’informatique − ou bien mondialement reconnus, que les événements culturels soient organisés dans de grandes villes prestigieuses ou des lieux moins centraux. Nous exigeons uniquement que les œuvres satisfassent notre curiosité, nous éloignent de l’indifférence et laissent une trace significative dans notre souvenir.

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   A la Page est née. Je remercie tous ceux qui ont contribué à sa réalisation et qui ont offert leur temps, leurs connaissances et leur enthousiasme pour le sujet qu’ils ont choisi de développer avec générosité. Certains ont partagé mes doutes et mes hésitations. Cette écoute attentive et amicale m’a émue et m’a aidée à surmonter les difficultés. Chaque texte, chaque photo, chaque dessin, chaque heure passée à relire, corriger, donner un avis est un cadeau. Je leur en suis profondément reconnaissante. 

   Je remercie tout particulièrement Amemi, mon mari et ami, premier lecteur de mes textes, pour ses avis judicieux et son soutien inconditionnel, mes enfants, Ben, Dan et Shaï, qui se sont montrés enthousiastes et m’ont entourée de leurs encouragements et de leur confiance dès que je leur ai fait part de ce projet. Et c’est avec émotion que je cherche les mots pour remercier mon ami Emmanuel Rixhon. Il n’a épargné ni son temps ni son énergie, pour être à mes côtés avec son indéfectible perfectionnisme mêlé de réalisme et sa très chaleureuse amitié. Je le remercie de tout cœur.

Liliane Limonchik

Printemps 2018

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Editorial 2020

        La naissance de la revue A la Page est le résultat de la rencontre de deux courants complémentaires. D’une part, il y a des racines dans la culture francophone. Celles-ci font partie de ce qui se trouvait dans notre valise en arrivant en Israël. Nous sommes venus dans le pays avec l’empreinte de Magritte, Valloton ou Degas, les paysages de la mer du Nord, la vue des cimes du Jura ou des Pyrénées, les chansons de Brel, Stephan Eicher ou Brassens, la pâtisserie de Wittamer, Martel ou Ladurée. Nous les avons transportés, avec et en nous. En Israël ils sont devenus notre madeleine de Proust. D’autre part, la seconde source d’inspiration de la revue est constituée par notre vie en Israël. Pour la plupart d’entre nous, l’arrivée dans le pays est le résultat d’une attirance, pas toujours très bien définie et souvent liée à nos aspirations ou à l’histoire familiale. Chacun a fait face à sa manière à son immigration.
        La conjugaison de ces apports s’avère inséparable dans le quotidien : francophone en Israël et israélien dans notre francophonie. La cohabitation depuis des années de ces deux courants nous a donné envie de partager avec les francophones ce qui est riche et beau dans notre environnement. Que ce « beau » soit en Israël ou lié au pays, créé par un artiste résident ou non. La revue se veut un reflet de la multiplicité de l’expression artistique, qu’elle soit au travers de la peinture, de la musique, de l’écriture, de la photographie, du théâtre, de la variété culinaire ou d’expositions peu connues, que le lecteur aura envie de découvrir.
 

        Dans le monde entier, la calamité du coronavirus marque l’an 2020. Je me souviens, il y a de cela de nombreuses années, lorsque l’adversité n’avait pas manqué de m’atteindre personnellement, une amie était venue m’offrir un merveilleux bouquet de fleurs. Il lui importait de rappeler le Beau qui existe toujours quelque part. En cette sordide année 2020, où la réalité semble dépasser l’imagination, nous formulons le vœu que cette brassée de textes et d’images soit un bouquet offert pour ne jamais perdre de vue le Beau.

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        A chaque fois surprise et émerveillement m’attendent lorsque je reçois un nouveau texte à lire. Je suis reconnaissante à chacun des participants pour sa générosité. Au-delà de leurs projets, préoccupations, et malgré un quotidien encombré ou une période de vie sombre et cruelle, ils ont trouvé le temps et la disponibilité de participer à cette aventure. Ils ont offert leur talent et l’ont partagé avec le lecteur. Je les en remercie de tout cœur. 

     Je remercie tout particulièrement mon compagnon de toute une vie, Amemi, qui soutient et encourage mon initiative et se trouve toujours à mes côtés. Je remercie mes fils – Shaï pour ses avis percutants et son soutien moral des troupes, Dan pour sa créativité, sa sensibilité esthétique et ses conseils graphiques judicieux, Ben pour la création du site, sa disponibilité et sa bonne volonté lors des mises à jour. Je suis profondément reconnaissante à Emmanuel Rixhon, si cher ami de longue date, pour les dimanches après-midi passés autour de la table de la cuisine à discuter et à organiser les textes. M’accompagnant de sa chaleureuse amitié, grâce à son indéfectible exigence quant à la qualité, Emmanuel a permis de contourner bien des

écueils. Je remercie vivement Carmen Oszi qui m’a offert sa lecture attentive, constructive et son expérience dans le travail éditorial qu’elle est toujours prête à partager avec amitié. Je remercie Julien Pellet pour son travail de détective afin de dépister les coquilles et de les mettre en déroute. Merci à Amir Dwek, ami d’enfance de mon fils aîné, qui s’est montré enthousiaste à contribuer par sa créativité à l’élaboration de la couverture de la revue.

 

Liliane Limonchik

Printemps 2020

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